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imagen del joven Abdelkarim Najah

Abderahim Hamir

A 29 ans. Il est sahraoui et il habitait au Cap Boujdour. Il n’est pas facile de vivre au Sahara occidental, surtout après avoir perdu sa mère et son père il y a trois ans. Abdelkarim a travaillé aux champs, en tant qu’agriculteur, mais aussi en tant que maçon dans la construction. Il aimerait bien habiter à Madrid parce qu’il a un copain qui est serveur là-bas. En fait, cela ne le dérangerait pas de travailler dans un bar ou n’importe où.

Il y a cinq mois, il est parti de Dakhla dans une pirogue pour arriver à Las Palmas. Il a pu payer ce voyage grâce à un prêt qu’il espère rembourser bientôt. Le trajet a duré trois jours, pendant lesquels ils n’avaient pas assez d’eau ou de nourriture. Derrière lui, il a laissé ses trois frères et son épouse, qu’il espère pouvoir aider économiquement dès qu’il aura un boulot.

Après deux mois aux Canaries, il a eu un billet pour voyager à Madrid, mais on ne lui a pas autorisé à se déplacer. Depuis lors, il se trouve à Las Raíces, où les urgences ne sont jamais urgentes, pendant qu’il attend que sa demande d’asile politique progresse.

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Abdelkarim Najah

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A 29 ans. Il est sahraoui et il habitait au Cap Boujdour. Il n’est pas facile de vivre au Sahara occidental, surtout après avoir perdu sa mère et son père il y a trois ans. Abdelkarim a travaillé aux champs, en tant qu’agriculteur, mais aussi en tant que maçon dans la construction. Il aimerait bien habiter à Madrid parce qu’il a un copain qui est serveur là-bas. En fait, cela ne le dérangerait pas de travailler dans un bar ou n’importe où.

Il y a cinq mois, il est parti de Dakhla dans une pirogue pour arriver à Las Palmas. Il a pu payer ce voyage grâce à un prêt qu’il espère rembourser bientôt. Le trajet a duré trois jours, pendant lesquels ils n’avaient pas assez d’eau ou de nourriture. Derrière lui, il a laissé ses trois frères et son épouse, qu’il espère pouvoir aider économiquement dès qu’il aura un boulot.

Après deux mois aux Canaries, il a eu un billet pour voyager à Madrid, mais on ne lui a pas autorisé à se déplacer. Depuis lors, il se trouve à Las Raíces, où les urgences ne sont jamais urgentes, pendant qu’il attend que sa demande d’asile politique progresse.