Rhail Alkbir
A 33 ans et il vient de Fquih Ben Salah, au Maroc. Depuis 2006, il travaille comme électricien là-bas et il a un diplôme officiel.
Il y a un an, il a perdu son frère aîné, à ses 40 ans, et qui a laissé trois enfants au monde. Il veut changer leurs conditions de vie et avoir plus d’argent pour survivre. En tant qu’électricien au Maroc il ne touche qu’environ 10 € par jour, en commençant sa journée à huit heures du matin et en la finissant à dix-sept heures. Il travaillait pour son propre compte, chez des particuliers qui l’appelaient temporairement.
Comme par hasard, en novembre de 2020, dans la pirogue, il a rencontré Aziz, l’un des ses cohabitants à Las Raíces, parmi les centaines de personnes qui y habitent. Rhail se dirige à Almérie parce qu’il a des amis qui y travaillent dans les serres de la tomate ou du concombre. Il pourrait gagner plus d’argent comme électricien en Espagne, mais comme son diplôme n’est pas validé, il se contentera de serrer les coudes aux serres. Tout cela pour envoyer de l’argent à la famille de son frère aîné décédé. Il évite que ses nièces et neveux quittent leurs vies au Maroc, il veut les soutenir financièrement pour qu’iels puissent vivre dans de bonnes conditions et qu’iels ne doivent pas répéter son histoire, en montant dans une pirogue.
Rhail Alkbir
A 33 ans et il vient de Fquih Ben Salah, au Maroc. Depuis 2006, il travaille comme électricien là-bas et il a un diplôme officiel.
Il y a un an, il a perdu son frère aîné, à ses 40 ans, et qui a laissé trois enfants au monde. Il veut changer leurs conditions de vie et avoir plus d’argent pour survivre. En tant qu’électricien au Maroc il ne touche qu’environ 10 € par jour, en commençant sa journée à huit heures du matin et en la finissant à dix-sept heures. Il travaillait pour son propre compte, chez des particuliers qui l’appelaient temporairement.
Comme par hasard, en novembre de 2020, dans la pirogue, il a rencontré Aziz, l’un des ses cohabitants à Las Raíces, parmi les centaines de personnes qui y habitent. Rhail se dirige à Almérie parce qu’il a des amis qui y travaillent dans les serres de la tomate ou du concombre. Il pourrait gagner plus d’argent comme électricien en Espagne, mais comme son diplôme n’est pas validé, il se contentera de serrer les coudes aux serres. Tout cela pour envoyer de l’argent à la famille de son frère aîné décédé. Il évite que ses nièces et neveux quittent leurs vies au Maroc, il veut les soutenir financièrement pour qu’iels puissent vivre dans de bonnes conditions et qu’iels ne doivent pas répéter son histoire, en montant dans une pirogue.
